Dépasser sa peur de l’avion.

peur avion

Environ 10% des voyageurs limitent leurs déplacements, parfois même y renoncent, simplement parce qu’ils ont une peur panique de l’avion. On peut alors se dire, bon, il n’y a pas que ce mode de transport dans la vie. Oui, mais tu sais, un Le Havre – Tahiti c’est 31 jours de cargo mon pote. T’es peut-être effrayé de grimper dans un appareil, mais j’espère que pour le coup t’as pas le mal de mer, sinon t’es franchement carotte pour changer d’air. Allez, si tu veux qu’on s’arrache il va falloir repousser un peu ses limites. Ça tombe bien, on parle un peu de ce phénomène et on balance quelques pistes.

Il existe effectivement des solutions qui, si elles ne vous guérissent pas complètement, auront le mérite de rendre votre vol plus agréable et moins pénible. La première des clés c’est de comprendre pourquoi.

Le stress et l’anxiété peuvent être dû à différends facteurs.

  • Troubles psychologiques: on anticipe le pire en décuplant l’éventualité des risques. Il s’agit souvent d’un mal sous-jacent, où les sujets souffrent en réalité d’agoraphobie (par extension la peur de la foule); d’acrophobie (peur de la hauteur); et enfin de claustrophobie (peur de l’enfermement). Avec un peu de chance les 3 peuvent être cumulables, mais pas insurmontables.

 

  • Méconnaissance technique: il est gros cet engin, me dites pas que ça vol? Et pourtant si, et ça ne tient rien d’un miracle. Sauf qu’on a du mal à se représenter la chose, et on se dit que ça finira forcément par retomber, c’est pas normal. La manifestation du stress se produit particulièrement lorsque l’avion traverse une zone de turbulences. C’est aussi le cas lors du décollage ou de l’atterrissage. On est en perte de contrôle puisqu’on ne gère et ne dirige rien.

 

  • La survenance d’évènements dramatiques: l’actualité est jalonnée d’exemple marquant de catastrophes aériennes. On a tous entendu parler de la liste noire des compagnies aériennes, et on a déjà vérifié 100 fois si notre vol ne fait pas partie de la flotte de l’une d’entre elles. Ça a beau ne pas être le cas, on se dit que tout peut arriver.

 

meditation vol

Les solutions.

Le degré de stress et d’anxiété est variable d’un passager à l’autre. Pas de solution unique, mais des idées qu’il vous faudra explorer et affiner.

Avant le décollage.

Puisque de toute manière c’est trop la flippe pour monter à bord de l’avion, autant tenter un ou deux trucs.

  • La thérapie: hou le vilain mot! T’as un truc qui tourne pas rond ou quoi? Hein? Tu vas voir quelqu’un? On connaît ce genre de chose, la honte. Mais passé la barrière sémantique et la peur d’un véritable foutoir mental, il n’empêche que c’est une solution qui a fait ses preuves, notamment dans les réponses proposées pour la gestion de ses propres émotions, la gestion de ses propres peurs. On va chercher l’origine et la nature de notre anxiété pour mieux la contrôler, mieux la dépasser. On pense à la thérapie cognitive, aux méthodes de relaxation telles que la sophrologie, le yoga ou la massothérapie. Ou un bon gros joint pour planer dans un avion qui plane dans l’inception la plus totale. Référence.

 

  • Un stage: voilà un bon moyen pour se familiariser avec l’aéronautique, et ainsi combler ses carences en la matière. On en ressort avec avec plus d’amples connaissances, et les interventions de différents professionnels vous feront prendre conscience à quel point se mode de transport est sûr et la sécurité mise en avant. Certaines compagnies aériennes proposent des stages, notamment avec un tour dans un simulateur permettant une véritable mise en situation (décollage, turbulences…). En regardant de plus près, en piffant sur Air France pour ne pas les citer, ces stages (que des entreprises spécialisées proposent aussi) sont franchement bien foutus.

 

  • Hey mec, t’as pas un fix? Ou l’ordonnance qui va bien: en France, on cachetonne dur, même pour un simple pet de travers. La prise de médicament et donc la prescription d’anxiolytiques devrait être l’ultime recours. On vous laisse voir ça avec votre médecin.

vol avion

Pendant le vol.

Tu as réussi à monter dans l’avion, c’est un bon début, mais reste solide.

  •  Parler, you talkin’ to me? : Oui, justement. De cette façon, le personnel navigant vous accordera davantage d’attention et fera le maximum pour vous rassurer. Il est normalement formé à l’écoute des passagers, et a les bonnes réponses.

 

  • Zénitude et relaxation: Mettez en pratique les exercices appris pour réguler votre respiration. L’alcool, les sodas, ou les deux ensembles ne font pas partie de la relaxation. C’est peut-être un peu choquant comme information, mais c’est comme ça. En revanche, un bon bouquin oui, votre musique favorite aussi. Pensez à fournir votre bagage en cabine de ces éléments qui peuvent se révéler très précieux.

 

Crédits photo: (1) Milkovasa, (2) logolagoon.

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