Whakarewarewa, un village maori et le lac de Rotorua.

whakarewarewa village thermal

Pas facile à dire, ni à écrire le nom de ce village maori. Il se trouve sur une zone d’activité géothermique importante. C’est aussi un espace où nous découvrons la culture maorie à travers ses danses, tatouages et modes de vie. Nous sommes dans l’île du Nord, au sud de la ville de Rotorua et de son lac. Notre circuit en Nouvelle-Zélande nous amène dans cette région, justement pour découvrir The living thermal village.

Le site géothermique.

Site de Whakarewarewa en Nouvelle-Zélande

Dépôt de soufre sur la roche

Nous sommes loin du bush traversé à bord du Driving Creek Railway et atterrissons littéralement sur une autre planète. Ce sont des nuages de vapeur qui planent sur d’énormes mares d’eau chaude, des mares de boue et des geysers. Il faut presque venir ici avec une pince à linge dans la poche. L’odeur de soufre qui fait penser à l’œuf pourri est omniprésente dans ce lieu. Le côté positif, c’est que l’on s’habitue très vite et au bout d’un moment, nous n’y faisons même plus attention. Nous nous promenons tranquillement au milieu de cet univers un peu déconcertant.

Le soufre se dépose sur la roche et donne un aspect irréel et fantastique à la pierre. Ces couleurs jaunes/orangées sont remarquables. L’eau est d’une limpidité incroyable et l’on a presque envie d’aller la toucher, tellement elle est belle. A moins de vouloir finir aux urgences, il vaut mieux s’abstenir. De toute façon, nous ne pouvons pas nous approcher de ces marmites géantes. Nous apercevons le spectaculaire geyser de Pohutu ; le plus célèbre et le plus grand du site qui ne passe pas inaperçu. Son éruption peut atteindre jusqu’à 30 mètres de hauteur et il crache une fois par heure en moyenne et on a peu de chance de le louper.

Et après la balade, on se sustente, histoire de reprendre des forces pour continuer la visite.

Le hangi, ça vous parle ?

Plat de cuisson traditionnelle maorie

Il n’y a pas vraiment de spécialité culinaire néo-zélandaise. Mais ici, il est possible de manger un hangi, un plat préparé selon une tradition maorie ancestrale, habituellement dans un trou en terre, à l’étouffée ou à la vapeur au-dessus de fumerolles volcaniques. Le nôtre est cuit à la vapeur. C’est un plat unique, essentiellement à base de légumes (carotte, patate douce, maïs et chou en lamelle) et de morceaux de viande (poulet et bœuf pour nous, mais ce peut être aussi avec du mouton). Il est servi avec une sauce brune. Là, on sèche. Impossible de la définir, sauf à dire que cette sauce est bonne. C’est simple, mais excellent. La viande et les légumes fondent dans la bouche. Bon app !

C’est maintenant la pause détente avec des danses maories. Il n’est pas question de manquer le spectacle.

Chants et danses traditionnels.

Le haka.

Haka

Ne nous voilons pas la face, si c’est assez typique, c’est aussi à destination des touristes. Toutefois, la troupe de 8 danseurs prend du plaisir à évoluer sous nos yeux et ils le montrent. Le public est conquis. Les danses traditionnelles se succèdent et ravissent les visiteurs. L’ambiance est au rendez-vous et nous passons un bon moment. Mais ce que nous attendons, c’est le fameux haka (tiré de Te Rauparaha Haka, nom d’un chef guerrier maori). Le vrai Ka Mate n’est pas celui que les All blacks font avant le match. Le vrai de vrai (version traduite en français) dit : « Frappez des mains sur les cuisses Que vos poitrines soufflent Pliez les genoux Laissez vos hanches suivre le rythme Tapez des pieds aussi fort que vous pouvez C’est la mort ! C’est la mort ! C’est la vie ! C’est la vie ! Voici l’homme poilu Qui est allé chercher le soleil, et l’a fait briller de nouveau Faites face ! Faites face en rang ! Faites face ! Faites face en rang ! Soyez solides et rapides devant le soleil qui brille ! »  Là, on ne rigole pas.

Les danseurs font force grimaces, tirent la langue, roulent les yeux et se tapent sur les cuisses en poussant des cris gutturaux. C’est un temps fort, exceptionnel et le public est aux anges.

Celui des All Blacks.

Il est un peu différent. En maori, celui que l’on entend, s’appelle le Kapa o Pango.  Vous pouvez vous exercer :

« Kapa o pango kia whakawhenua au i ahau ! Hi aue, hi ! Ko Aotearoa e ngunguru nei Hi Au,au, aue ha! Hi Ko Kapa o Pango e ngunguru nei ! Hi Au,au, aue ha! Hi I ahaha ! Ka tu te ihiihi Ka tu te wanawana Ki runga ki te rangi e tu iho nei, Tu iho nei, hi ! Ponga ra ! Kapa o Pango, aue hi ! Ponga ra ! Kapa o Pango, aue hi, ha. « 

Vous ne comprenez rien, c’est normal. Nous vous donnons la traduction en français (mais c’est bien parce que c’est vous).

« Laissez-nous nous unir avec notre terre. C’est notre terre qui gronde. Nous sommes les All Blacks Il est temps ! C’est notre moment ! Notre règne, Notre suprématie triomphera. Et nous atteindrons le sommet ! La fougère argentée ! All Blacks ! La fougère argentée ! All Blacks ! »

Voilà ce que chantent les joueurs de rugby pour impressionner leurs adversaires. Et à chaque fois, c’est le moment tant attendu avant le début du match. On s’en régale de ce haka, avec les joueurs qui se donnent à fond. C’est effectivement saisissant.

Danseur haka grimaçant

Avant de terminer notre visite, une petite photo souvenir avec les danseurs. Ils s’en donnent à cœur joie et nous font leurs plus belles grimaces.

Nous quittons maintenant le village pour faire une balade au bord du lac, tout proche. En route.

Le lac de Rotorua.

Lac de Rotorua en Nouvelle-Zélande

Cygne noir en Nouvelle-Zélande

Nous en longeons les rives, sans but précis. C’est juste une balade pour profiter des paysages. L’eau de ce lac est changeante, tantôt d’un bleu incroyable ou vert selon la luminosité. Le long du sentier, nous trouvons de nombreux points d’observation pour oiseaux. Et des oiseaux, il y en a partout ; nous sommes sur leur territoire, en secteur protégé. Ce que nous aimons particulièrement, ce sont les black Swans (cygnes noirs). Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils ne sont pas entièrement noirs. Leur bec est rouge avec une touche blanche et leurs plumes sont légèrement frisées sur le dos. Ils sont nombreux et c’est un plaisir de les observer. Après avoir été réintroduits dans ce pays, ils se sont trop reproduits et deviennent malheureusement nuisibles. En tout cas, ils sont vraiment superbes. Le long des rives, nous apercevons également d’énormes bassins de boue. Tout est désert. Cela donne un décor très étrange, lunaire et volcanique.

Et hop, après cette agréable balade et avant de repartir, nous filons aux termes. Nous passons d’un bassin à l’autre, d’une température à l’autre. Ces bains font un bien fou. Nous sommes détendus et prêts à reprendre la route pour continuer la découverte de ce fabuleux pays. Le haka résonne encore dans nos oreilles lorsque nous quittons Rotorua.

Berge du lac de Rotorua en Nouvelle-Zélande

Lac de Rotorua en Nouvelle-Zélande

Rotorua lake en Nouvelle-Zélande

Sentier en bordure du lac de Rotorua en Nouvelle-Zélande

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4 Commentaires

  1. Josie

    7 février 2018 at 6 h 54 min

    Formidable quel beau travail …. Les photos les souvenirs sont encore tres presents …. Un dernier mot  » n’arrêtez pas ce beau journal continuez  » Merci et bisooous a vous deux. ✈️✈️✈️✈️

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  2. Cindy

    17 mai 2018 at 16 h 38 min

    Dommage que la Nouvelle Zélande soit si loin mais qu’est ce que ça a l’air magnifique!! Les photos sont superbes!

    Répondre

Répondre à Sylvie et Bernard - Viens, on s'arrache!Annuler la réponse.

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