Cet incontournable de Vienne est un très ancien parc d’attractions très prisé pour l’amusement des petits et des grands. Au Prater, nous retrouvons notre âme d’enfant devant les anciens manèges du temps de notre jeunesse. Les plus modernes derniers cris, alliant vitesse et hauteur pour des bouffées d’adrénaline garanties ne sont pas en reste, bien au contraire. Tous se côtoient dans un tourbillon de jeux de lumières, de couleurs et de musique. On ne résiste pas à vous y amener.
La grande roue.
C’est l’emblème du parc et l’attraction touristique par excellence. Sa silhouette ne passe pas inaperçue puisqu’elle domine le site du haut de ses 65 m et tourne au ralenti pour que l’on profite pleinement du panorama sur la ville. Il suffit de monter à bord d’une des quinze nacelles historiques qu’elle compte aujourd’hui. Seulement, il y a beaucoup trop d’attente et nous ferons l’impasse. Du coup, nous lui préférons sa copine la roue de la fleur, un peu moins haute. Pourtant, elle est tout aussi impressionnante avec des gondoles rotatives manuellement pour plus de sensations. D’ici la vue est extraordinaire et nous dominons le parc avec ses multiples divertissements colorés. Au loin, la ville et ses immeubles modernes se dressent au-dessus des toits viennois, mais Sylvie n’en même pas large. La hauteur ,ce n’est finalement pas son truc. Essayons autre chose. Et si on se faisait peur ?
Quelques frissons.
The clown.
Celui-là nous semble prometteur et nous tente bien avec ses lunettes de réalité virtuelle. C’est dit, on s’installe dans le train pour un cauchemar au milieu de clowns effrayants. Voyons ce que ce côté moderne apporte de plus par rapport à nos bons vieux trains fantômes d’antan. Et bien, nous ne sommes pas du tout convaincus par la prestation. Malgré les cris effrayants distillés dans nos écouteurs censés nous émouvoir, les effets spéciaux très convenus tombent à plat. Même pas peur ! C’est une mauvaise pioche, mais il y a d’autres trains fantômes. Ce n’est pas une petite déception qui va nous arrêter. Qu’avons-nous donc là ?
L’Hôtel psycho.
Ah, ça c’est bon malgré la façade un peu vieillotte, on pense tout de suite à Shining avec Jack Nicolson criant de vérité distillant l’effroi à souhait. Chic, on en a déjà des frissons dans le dos. Si ce nom évocateur est à la hauteur du spectacle ; cela devrait le faire. C’est parti pour un tour, bien installés dans une nacelle qui pivote à 360°, de quoi voir l’horreur sous tous les angles. Tout y est dans cet endroit où il fait noir comme dans un four. Les toiles d’araignée nous chatouillent le visage, les portes grincent, les cadavres sortent des placards, les miroirs renvoient des têtes de zombies, les pendus oscillent doucement, l’hémoglobine dégouline et de l’air froid souffle sur nos épaules. Bienvenue dans l’univers des zombies ! Zut, on allait oublier les outils, c’est important les outils. Des haches, des couteaux et autres ustensiles sympathiques sont là pour créer une atmosphère lugubre qui parfois prête à rire. Là, on est contents, c’est tout ce que nous voulions. Un peu de chair de poule et de frisson parce que les vieilles peurs ressortent dans cet environnement inquiétant où les morts viennent titiller les intrus que nous sommes. On aime sans restriction et c’est un bon moment.
Et à part les trains fantômes ?
Avec plus de 250 attractions, on trouve forcément quelque chose à faire et on a l’embarras du choix. Vous allez forcément trouver ce qui vous convient : grand huit, montagnes russes, carrousel à chaînes à plus de 100m du sol, engins qui vous propulsent et vous retournent comme une crêpe dans tous les sens. Encore plus fort avec un simulateur de chute libre en parachute ; il y en a tant et plus. Et les enfants en profitent aussi avec des manèges rien que pour eux, telles que mini autos tamponneuses ou voitures de courses, petit train et pléthore d’autres activités pour tous les âges. Nous avouons ne pas avoir exploré toutes les facettes de ce petit monde.
Et comme on nous a donné des tickets gratuits pour les enfants, nous décidons d’en faire cadeau un peu au hasard. Dans la famille Tuyaudepoele arrivent le père avec sa fille. Nous choisissons la fille et c’est un « nein, danke » en se reculant ; notre tête ne lui revient peut-être pas. Suivent la mère avec son fils, là encore, c’est à nouveau un refus. Mais non nous ne vendons rien, c’est juste cadeau ! Sylvie se lance « It’s free for your children « . Visiblement cette dame ne comprend pas l’anglais, mais jette un coup d’œil rapide sur les coupons Voucher avec le nom du manège. Cette fois elle capte, les accepte et se confond en remerciements. Mais non, mais non c’est rien du tout, tout le plaisir est pour nous !
Et il y a quoi encore ?
Tout plein de choses diverses et variées avec des stands de fête foraine comme le tir à la carabine, la machine à barbe à papa, les pommes d’amour, les inévitables ballons, les loteries et on en passe. Et puis, il y a tout pour casser la croûte, pour toutes les bourses et tous les goûts. Et si l’envie vous prend de vous mettre au vert, c’est facile. Le Prater est aussi un parc public où l’on peut se promener tranquillement et profiter de la nature à pied ou à cheval et si le cœur vous en dit. Ppourquoi ne pas vous laisser tenter pour faire une petite balade en bateau, c’est également possible.
Il y a tellement d’attractions que restons une bonne partie de la journée dans ce parc. Nous nous amusons beaucoup en montant dans différents manèges, mais également en profitant du spectacle tout autour de nous. Pourtant, si l’entrée du parc est gratuite, il convient de payer chaque attraction choisie. Cela peut vite devenir onéreux, car il est difficile de résister au plaisir d’y monter.