10 choses à faire avant de partir en voyage.

to do list

Préparer son départ peut devenir très stressant dès lors qu’on manque cruellement d’organisation, ou simplement parce qu’on a tendance à être un peu à l’ouest. Souvent, un simple rappel peut faire la différence. L’oubli, la faute d’inattention, ça ne pardonne pas. Tout le monde connaît la rengaine: « J’ai l’impression que j’oublie un truc…! » Et si le truc en question c’est votre passeport…  check point aéroport… sueurs froides. Alors au lieu de ruminer et de vérifier cinquante fois les mêmes choses, une liste s’impose.

1. Vérifier la validité de son passeport.

Votre passeport doit dépasser d’au moins un jour la durée du séjour prévu sur le territoire de votre prochaine destination. Si ce n’est pas le cas, soyez prévoyant et changez-le. Les délais de délivrance peuvent être très longs, et à mesure que l’on se rapproche de la période estivale, obtenir un passeport dans les temps peut s’avérer mission impossible.

2. Donner procuration.

Trois grands domaines où la procuration est nécessaire: banque / poste / élection. Choisissez quelqu’un de confiance, merci du conseil, mais aussi quelqu’un de pas trop curieux. Je pense notamment au compte bancaire. Que cette personne puisse intervenir à votre place n’importe quand, oui, qu’elle fouine l’état et la nature de vos achats et dépenses, non. Bon après vous savez ce que c’est, la confiance c’est comme un chèque en blanc…

Pas toujours utile pour les courts séjours, soyez tout de même attentif aux périodes d’élections.

3. Numériser ses documents et les sauvegarder.

Tous vos documents officiels: passeport, carte d’identité, visa, bref tout ce que vous jugerez utile d’avoir en copie si jamais vous vous retrouvez à poil, par inadvertance. Vous numérisez tout ça avant de partir, puis vous vous l’envoyez en courriel (évitez l’en-tête du type: « documents officiels »).

Faites également une photocopie papier de ces mêmes documents, et confiez-les à quelqu’un qui se chargera de les garder bien au chaud, en sûreté pendant votre absence.

Prudence est mère de sûreté, tu connais.

4. Acheter un billet d’avion au meilleur prix.

Quelques combines existent pour ne pas se retrouver avec un billet acheté 30% plus cher que son voisin assis à droite sur un Lyon – Montréal. Comme vous êtes avisé, vous savez qu’en saison creuse les prix sont à la baisse, qu’il faut être flexible et surtout, qu’il ne faut pas avoir peur de délocaliser son départ, ou son arrivée.

Un exemple ? Se rendre au Cambodge en passant par Bangkok. Tout simplement.

5. Choisir le bon bagage.

La solution se trouve dans vos projets, et dans le temps que vous allez y consacrer. Deux concepts s’opposent alors: le nomadisme, ou la sédentarité. De là, vous choisirez une belle valise peu disposée à vous suivre dans d’hypothétiques pérégrinations en pleine jungle. Ou un beau sac à dos donc, pour partir à l’assaut de vierges contrées sauvages parce que les rêves se vivent aussi les yeux ouverts.

Allez viens, on s’arrache loin de tout pendant des mois.

6. Réaliser son annuaire des numéros d’urgence.

Je ne veux pas vous porter le mauvais œil, mais il s’agit de cinq petites minutes de votre temps qui peuvent tout changer: recopier et conserver tous les numéros d’urgence dont vous pouvez avoir besoin en cas de pépins. J’entends par là: votre consulat; numéro d’opposition de votre carte bleue; assurance, compagnie aérienne; famille, amis proches et tout ce qui pourrait vous être utile.

7. Anticiper: carte de crédit et moyens de paiement.

C’est une question délicate, le but du jeu étant d’avoir de moins possible de frais bancaires une fois sur place. À cela plusieurs solutions: négocier avec sa banque au préalable, diversifier les moyens de paiement (en fonctions des commissions qui vous sont prélevées: avant ou pendant), connaître sur le bout des doigts vos plafonds de dépense etc… Le mieux, ce sont quand même les néo-banques, pour lesquelles vous n’aurez pas de frais à l’étranger, et un taux de change au jour de votre dépense. C’est aujourd’hui un indispensable pour nous (qu’il ne faut pas oublié de déclarer au moment de votre déclaration d’impôts si votre CB spéciale voyage est étrangère) avec notre N26 qui nous suis partout.

Idem avant de partir

8. Souscrire à une assurance.

Dans certains cas, vous n’aurez tout simplement pas le choix. On pense très largement à l’obtention de certains visas, pour certains pays. Si vous venez en tant que simple touriste, vous êtes déjà titulaires d’une assurance voyage (le strict minimum) sans le savoir si vous avez payé votre billet d’avion avec la CB qui vous suit partout, mais pour une durée ne dépassant pas les 90 jours (or, notez qu’au Canada vous pouvez obtenir un visa touriste valable 6 mois… soyez vigilants). Dans tous les cas, vous pouvez faire un comparatif des dizaines d’assurances existantes à l’heure actuelle. Veillez toutefois à identifier vos besoins pour ne pas payer des services inutiles.

9. Vérifier ses vaccins.

Il y a des endroits où mieux vaut être passé par la case piquouse si on ne veut pas revenir dans un sale état. Un trek dans la jungle tropicale? Chiang Dao, Khao Sok nous voilà! Attention tout de même aux bestioles volantes et qui ne font pas du bien. Avant de partir, mieux vaut se renseigner sur les vaccins préconisés pour votre future destination, et ne pas ouvrir les portes de la première pharmacie venue. La concurrence joue aussi sur les vaccins.

10 et +.

Faites votre permis international, ça ne coûte rien et c’est toujours utile.

N’oubliez pas de vous munir d’adaptateur et/ou transformateur pour que vous puissiez recharger, ou tout simplement utiliser votre matériel électronique européen.

Si vous avez un traitement médical particulier, pensez à prendre votre ordonnance, et identifiez d’ores et déjà son équivalent sur place. Par exemple, le Lévothyrox (qui soigne les errances de votre thyroïde) au Canada s’appelle le Synthroïd.

Si vous êtes touriste longue durée comme au Canada (possibilité d’avoir un permis touriste de 6 mois), préparez une histoire crédible (ou juste la vérité) et brandissez votre billet retour: non, vous n’avez pas l’intention de vous établir illégalement dans ce nouveau pays.

Faites du zèle et soyez parfaitement en règle avec votre carte de libre circulation (véritable passeport de votre matos photo notamment).

Crédits photo: Vic.

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